Situé à une dizaine de kilomètres de la ville d'Avignon, dans  un site calme et paysagé, au sommet de la colline du Griffon s élève fièrement, le  Château féodal, de Châteaurenard.

     Cette ancienne forteresse, des Comtes de Provence est classée monument historique, en même temps, qu'elle devient propriété de la ville, en 1921.

          Sa construction date du XII au XV è s. Les plus importantes modifications ont eu lieu au XV, ceci est dû à l'amélioration des systèmes de défense  (armes de de jet).

      Son histoire est riche et périlleuse, puisque démolie en 1792 et pillée, pendant de nombreuses années.

      Il subsiste deux tours sur les quatre et cinq salles, qui ont été restaurées depuis 1986.

Par ici la visite !!!!  Musée d'histoire , vous en apprendrez plus sur sur l'histoire complexe du pays d'Arles.

          Une fois la visite terminée, vous pouvez promener dans le jardin qui entoure le château, (buvette, aire de pique-nique, jeux pour enfants) etc...

Le jardin des Tours à l'abri du mistral est très agréable.

Avec un très beau panorama

Cette chaîne de calcaire s'étend sur une longueur d'une trentaine de kilomètres. On peut y faire de magnifiques randonnées ; car la perception visuelle est très dégagée, on peut voir la Crau,  la Camargue.

 Seize communes composent cette entité dont le périmètre a été délimité et classé dans les sites remarquables. ( Aureille , les Baux-de-Provence, Fontvieille, Eygalières, Eyguières, Lamanon, Mas Blanc des Alpilles, Maussane-les-Alpilles, Mouriès, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Etienne- du -Grès, Saint-Rémy-de-Provence, Sénas, Le Paradou, Orgon et Tarascon ).

La promenade de ce jour se situe sur le territoire d'Eyguières.

Le  mistral a fait son oeuvre sur ce très beau pin  ! 

   Le massif des Alpilles a toujours eu pour vocation le pastoralisme, son rythme s'était ralenti à une époque et finalement après un incendie conséquent des mesures ont été prises d'aménagement et de valorisation ainsi que de préservation d'une partie de territoire.

    Un panneau du parc  régional des Alpilles nous donne quelques renseignements

   Témoin de cette époque " la jasso de la Romanière  " à Eyguières

Désertée de nos jours cette bergerie datant au moins du 17 è siècle n'est plus qu'une ruine de pierres livrée au courant d'air.

   parcours de promenade

des oliviers à perte de vue

des abreuvoirs ont été placés à plusieurs endroits 

  La flore est composée de quelques annuelles, des iris nain 

      Les pelouses sèches représentent un intérêt pour les grives, lapins et perdrix. 

     La proximité de certaines essences végétales autour de l'olivier (laurier tin, chêne vert, buis, genévrier etc...) permet de protéger les arbres contre de nombreux ravageurs. Maintenir tardivement l'herbe sous les pieds des oliviers favorise l'équilibre de la faune et de la flore typique du massif des Alpilles.

Au fil du chemin, vous alternerez entre oliveraies, garrigues provençales, taureaux camarguais et pourrez grimper jusqu'à la Tour des Opies (498 m).

Tour des Opies, point culminant des Alpilles. Située au nord-ouest de la plaine de la Crau.

     Que ce soit à pied ou en voiture, il faudra grimper, car la Chapelle de Notre-Dame-de-Beauregard se trouve sur une colline; qui surplombe la vallée de la Durance.

        Un long chemin qui serpente à flanc de colline,( goudronné), vous conduira à ce site religieux, qui offre une vue des plus spectaculaires de la région !

            site d'un ancien oppidum celto-ligure du deuxième âge de fer.

Les époques et leurs fléaux ont ramenés les pélerins et le clergé vers ce lieu de culte.

La chapelle actuelle qui fut édifiée en 1878 par le chanoine Bonnard qui fit aussi restaurer le couvent.

        Près de la table d'orientation se dresse cette croix qui fut offerte par les Pénitents gris d'Avignon.

            De la table d'orientation, on peut apercevoir le Mont-Ventoux.

        Ils avaient creusé des rigoles dans la pierre, ce qui leur permettait de récupérer l'eau de pluie dans cette citerne.

        située à proximité de cette entrée.

        En contournant l'église, un peu plus bas,

         Le charme d'une petite porte en contre-bas de l'église !

        le couvent de Beauregard a été construit de 1638 à 1660.

         A la révolution française, les religieux furent chassés, leurs biens spoliés. En 1840, il ne reste que des ruines, c'est ainsi, qu'un peu plus tard le chanoine redonnera vie à cet endroit.

         plus récemment comme John Fano qui est à l'origine de la création d'une association "aux amis de Beauregard" ont agi pour sa préservation et son animation culturelle. C'est ainsi qu'une céramiste s'y est installée et aussi le musée Villageois. Un site dont on se souvient !

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    Entre des terres agricoles et la pinède, blotties à l'abri du mistral, on trouve ces cabanes en pierres sèches, que l'on appelle bories.

        elles se distinguent les unes des autres par leur formes très variées (en ruche ou en nef) ainsi que par leur hauteur, pouvant aller, jusqu'à 6 mètres.

        La méthode de construction de l'encorbellement consiste à poser à plat, des pierres plates brutes ou retaillées, légèrement inclinées vers l'extérieur, chaque pierre s'avançant un peu vers l'intérieur, par rapport à la précédente.

        La forme circulaire limite la taille de la borie.

        Ces bories parfaitement conservées se trouvent sur le territoire de Cornillon-Confoux.

        L'entrée de ces cabanes est basse et étroite surmontée d'une dalle en guise de linteau.

        Construites dans la seconde moitié du 18 et 19 ème siècles, ces cabanes avaient une réelle utilité pour les paysans qui y passaient plusieurs jours au moment des récoltes.

        Les bories ont eu aussi pour vocation l'engrangement ou la bergerie, selon les endroits et régions où elles se trouvaient.

        Celles-ci sont particulièment bien exposées et dans un parfait état !

        Ci-dessous une vue intérieure de la voûte d'encorbellement sur plan circulaire.

        Dans la pinède, on trouve une succession de murets, de restanques, d'éboulis de pierres, restes de murs ou de bories.

         La mousse est omniprésente, non non! nous ne sommes pas en Bretagne! mais bien en Provence!

        Le massif de Cornillon-Confoux offre des sentiers de randonnées très agréables où vous pourrez découvrir ces bories qui ont été répertoriées.

       Il y en aurait au moins 90 sur ce territoire !

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C'est une zone humide constituée de roselières, mares, sansouïres, marécages à jonc, prairies humides, boisement, cordon coquilier.

Je vous invite donc à une petite promenade au bord de l'Etang-de-Berre! 

 Ce site a rejoint le réseau Natura 2000. Il se compose de zones de conservation et de protection, pour les habitats naturels, la faune et la flore.

Par ce chemin, on peut approcher de très près des variétés d'oiseaux

 et les observer à volonté!

 A l'abri du vent, ils se rassemblent, ils sont ainsi plusieurs dizaines...

 Il faut dire que c'est un havre de paix 

 vous pourrez même y croiser des personnes en canoë, se déplaçant sans bruit et profitant pleinement de ce milieu naturel

 des cabanes de chasseurs içi et là

 des canaux, où l'homme intervient avec des vannes...

 La loi littoral s'applique à l'ensemble des communes du pourtour de l'Etang-de-Berre. Ce qui permet au paysage de conserver ses espaces naturels et sa forte image identitaire.

 Ce site offre donc un parcours avec des points d'observation, des passerelles, des écritaux expliquant les caractéristiques...

28 sites dans les Bouches-du-Rhône dont 2 sont situés sur les rives de l'Etang-de-Berre et concernent 4 entités.

L'ancienne poudrerie nationale de saint-Chamas, la petite Camargue à saint-Chamas, l'étang de Bolmon qui touche les communes de marignane et de Châteauneuf-les-Martigues et les salines de Berrel'étang qui tombent sous la directive "habitats" au titre de "marais et zones humides" liées à l'étang-de-Berre. Les marais salants de l'étang-de-Berre sont concernés aux aussi par la directive "oiseaux".

Toutes ces mesures nous permettent de profiter, de ces lieux et de ces espèces qui finiraient sûrement, par déserter nos contrées si nous ne faisions rien pour les y maintenir dans de bonnes conditions et de façon durable.

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